Aires ouvertes en économie sociale au Québec : analyse interdisciplinaire dans trois organisations

Auteurs-es

DOI :

https://doi.org/10.29173/cjnser746

Mots-clés :

économie sociale, hybridation, aires ouvertes, télétravail, mutualisation

Résumé

Les entreprises d’économie sociale sont généralement considérées comme des organisations caractérisées par une gestion horizontale, visant des objectifs sociaux et non la maximisation du profit. Après des entrevues semi-dirigées (n = 25) menées auprès de trois organisations d’économie sociale à Montréal, notre article traite des avantages et inconvénients du choix d’une aire ouverte, compensant la perte d’espace par une organisation hybride du travail ainsi que le partage de locaux entre différentes organisations. Nous avons observé les adaptations dans l’articulation entre le retour progressif au sein de l’aire ouverte et le télétravail à domicile. Il en ressort que cet arrangement permet d’économiser des fonds, et convient aux salariés, à condition de préserver une certaine flexibilité dans leur temps de travail, tout en permettant davantage d’échanges et de réseautage. Les personnes travaillant dans ce contexte au sein des organisations d’économie sociale semblent l’apprécier davantage que celles des autres organisations étudiées (dans les secteurs public et privé), et elles s’y présentent plus volontairement.

Téléchargements

Les données relatives au téléchargement ne sont pas encore disponibles.

Références

: ALLA Tawfiq, Université Téluq/UQAM (Montréal, Canada), ARUC-GATS, Doctorant en STS à l’UQAM, tawfiq.alla@teluq.ca

: ROUME Stéphane F., Université Téluq (Montréal, Canada), Postdoctorant, st.roume@gmail.com

: TREMBLAY Diane-Gabrielle, Université Téluq (Montréal, Canada), ARUC-GATS, Professeur des universités, diane-gabrielle.tremblay@teluq.ca

Téléchargements

Publié-e

2025-06-23

Numéro

Rubrique

Articles