S’investir à sauver des vies : établir des refuges de deuxième étape pour les femmes dans les réserves des Premières Nations
DOI :
https://doi.org/10.29173/cjnser557Résumé
La plupart des femmes autochtones au Canada (61%) ont subi de la violence conjugale, avec un pourcentage bien plus élevé que le taux de 44% parmi les autres femmes au Canada. Cependant, malgré ce grand risque de violence conjugale, il n’existe dans le pays, pour plus de 600 réserves des Premières Nations, que trois abris de deuxième étape non subventionnés qui peuvent servir de refuges sûrs pour les femmes autochtones et leurs enfants. Pourtant, l’hébergement de deuxième étape offre aux survivantes de violence conjugale des foyers de transition pour des périodes durables qui leur donnent sécurité et renouveau à la suite d’un séjour initial dans un abri d’urgence. Cet article souligne la nécessité de fonder plus d’abris de deuxième étape qui soient sécuritaires, accueillants et conformes à la culture autochtone pour permettre aux femmes autochtones et leurs enfants de guérir et se rétablir. À ce titre, les auteures présentent deux prototypes de foyers de deuxième étape basés sur une analyse de l’environnement domestique et les concepts de sans-abrisme, de chez soi, et de cohabitat. Elles montrent comment ces prototypes peuvent être un pas important dans un plan d’action pour protéger les femmes autochtones et arrêter le génocide des autochtones en général. Ce plan consisterait à mieux appuyer le développement culturel, économique et social de ces femmes ainsi que leur santé. L’analyse documentaire des auteures et leurs prototypes forment un programme d’action comportant des objectifs pour mieux héberger chaque survivante de violence conjugale qui répondraient aux « demandes de justice pour les femmes autochtones disparues et assassinées » et étendraient ce service indispensable à toutes les réserves.
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© Courtney Allary, Shirley Thompson, Shauna Mallory-Hill 2023
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