Milton Parc, atelier de la décroissance

Auteurs-es

  • Yves-Marie Abraham HEC Montréal
  • Ambre Fourrier UQAM

DOI :

https://doi.org/10.29173/cjnser525

Résumé

Le mouvement en faveur d’une décroissance « soutenable » ou « solidaire » de l’économie dans nos sociétés prend de l’ampleur depuis bientôt 20 ans. Au-delà de la critique de la course à la croissance économique, ce mouvement formule une triple revendication : produire moins, partager plus et décider ensemble (Abraham, 2019). Mais, comment concrètement mettre en œuvre de tels principes ? Notamment en tentant d’organiser notre subsistance dans le cadre de « communs » suggèrent les « objecteurs de croissance ». Pour ce faire, il s’agit moins d’inventer que de redécouvrir une forme de vie sociale qui n’a en fait jamais cessé d’exister, même lorsqu’elle a été marginalisée. Et l’on peut s’inspirer par exemple d’initiatives remarquables telles que celle de la Communauté Milton Parc, à Montréal (Québec), qui depuis plus de 30 ans maintenant permet à 1500 personnes de se loger d’une manière tout à fait cohérente avec les principes de la décroissance.

Téléchargements

Les données relatives au téléchargement ne sont pas encore disponibles.

Biographie de l'auteur-e

Ambre Fourrier, UQAM

Doctorante en sociologie à l'UQAM

Téléchargements

Publié-e

2022-09-12

Numéro

Rubrique

Note de recherche